Aujourd’hui, le 5 mai, c’est la Journée Internationale de la Sage-Femme. Oui, il y a vraiment des journées internationales pour tout mais c’est un bon prétexte pour vous parler d’une série que je viens de terminer et que j’ai adoré.

Call the Midwife (ou SOS sages-femmes en québecois) raconte les débuts de sage-femme de Jenny à Poplar, un quartier (très) populaire de Londres dans les années 50. Bon dis comme ça, ça ne fait pas vraiment rêver, surtout que Jenny Lee vit dans un couvent et que la plupart de ses collègues sages-femmes sont des bonnes sœurs.

Mais vous auriez tort de vous arrêter à ça ! Alors oui d’accord, Call the Midwife est une série pleine de bons sentiments et où tout finit (presque) toujours bien. Mais c’est aussi un formidable témoignage d’une époque pas si lointaine mais où tout était si différent. Et je vous avoue que même si les robes étaient jolies, ça ne me donne vraiment pas envie de retourner en arrière. Parce qu’on ne peut pas dire que les conditions de vie des femmes étaient très funkys : avortement toujours considéré comme un délit, apparition de la pilule (mais seulement pour les femmes mariées)(et seulement dans la dernière saison), homosexualité cachée, alcoolisme… D’ailleurs, les hommes n’ont pas la vie facile non plus ; le travail manque souvent sur les docks mais ce sont eux les chefs de famille, ils se doivent de rapporter l’argent à la maison, et encore plus quand leur femme est enceinte. La société évolue doucement et Poplar avec elle : pour le meilleur (l’arrivée du gaz pendant les accouchements, ouverture d’une maternité) comme pour le pire (prise de conscience des méfaits du tabac ou de certains médicaments pendant la grossesse).

Hum, avec tout ça, je ne vais pas toujours pas vous donner envie de voir cette série. Mais c’est si bien pourtant. On pleure à chaque épisode, avec la naissance toujours émouvante des bébés. Bon d’accord, JE pleure à chaque épisode et je suis une grosse chouineuse, encore plus sur ces choses là depuis la naissance de BabyTea. Mais je vous jure que c’est très beau et très émouvant à chaque fois. Même si la plupart d’entre nous est un jour confronté à une sage-femme, on ne sait finalement pas grand-chose de ce métier pourtant essentiel. Et j’ai réalisé que si j’avais accouché à l’époque, j’y serais sans doute passé. Bref.

Et en plus, même les bonnes sœurs sont chouettes. Bon, ça reste des bonnes sœurs, avec leurs prières, leurs chants, tout ça tout ça. Mais elles sont aussi très tolérantes et savent reconnaitre quand elles se trompent (et moi ça me fait encore pleurer). En plus, comme on est chez les Anglais et qu’ils sont donc protestants, (ATTENTION MINI SPOIL) le révérend de la paroisse flirte même avec une sage-femme. Ils sont très sérieux hein, mais c’est cool quand même ! Et puis, elles sont vraiment marrantes, entre la grosse ronchon au cœur d’or et la vieille un peu gâteuse ultra gourmande.

Et si vous cherchez encore une bonne raison de voir cette série, sachez qu’en bonnes anglaises, ces sages-femmes ne sont jamais contre une bonne tasse de thé !

Je suis sûre qu’elles auraient d’ailleurs recommandé à leurs patientes cette Tisane des Futures Mamans de Douceur Thé. Cette tisane n’est pas vraiment une tisane mais plutôt un mélange de rooibos, parsemé de pétales de rose, de fleurs de bleuet, de mélisse et de lavande. Sans théine, cette infusion est donc parfaite pour les femmes enceintes qui veulent réduire leur consommation d’excitants. Elle n’est d’ailleurs pas réservée aux femmes enceintes puisqu’elle est délicieuse. Les plantes viennent réveiller en douceur la rondeur du rooibos. Et vous avez vu comme cette tisane est jolie ! Je suis sûre que toutes les femmes de Poplar auraient craqué pour cette Tisane des Futures Mamans.